Changer son habitat
Société

Comment vivre différemment en changeant son habitat ?

Pour certains, les périodes de changement sont difficiles à vivre. Pour d’autres, elles sont des moments intenses qui les stimulent, car tout y est possible. On peut certainement affirmer que l’on vit à une telle époque. La crise sanitaire a bousculé nos habitudes, et plusieurs cherchent toujours un nouveau mode de vie dans lequel ils pourront se reconnaître. Voici quelques idées d’habitats alternatifs pour ceux qui ont envie d’aller jusqu’au bout du changement.

Financer son projet immobilier en 2023

Peu importe le type de bien immobilier recherché, il est clair qu’en 2023 les banques vont rendre l’accès aux prêts plus difficile. Le marché est à la baisse pour la première fois depuis plusieurs décennies et l’inflation pèse lourdement sur l’économie. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut pour autant mettre son rêve d’accès à la propriété sur pause. Afin de mettre toutes les chances de son côté, il faut avant tout bien préparer son dossier financier, puis faire appel à des spécialistes tels que Partners Finances. Grâce à leur relation avec de nombreuses institutions financières, ils peuvent proposer un plus grand nombre d’offres de prêts immobiliers à ceux qui en recherchent un.

Tiny House : la vie minimaliste

La Tiny House existe depuis plus de vingt ans déjà. Elle a été créée par deux Américains, en 2002, sous la bannière de la Small House Society. Cependant, c’est en 2005 qu’elles ont commencé à prendre leur élan sur le territoire des États-Unis, suite au désastre naturel causé par l’ouragan Katrina, en Louisiane. D’autres éléments sont venus aider le développement de ce genre de maison, dont la crise des subprimes en 2008. Aujourd’hui, les Tiny Houses sont nombreuses de l’autre côté de l’Atlantique, mais elles sont arrivées en Europe en 2015 pour des raisons différentes. En effet, alors qu’elles se sont développées pour des raisons économiques en Amérique, c’est leur caractère pro-environnemental qui a fait des Tiny Houses une réussite sur notre territoire. C’est aussi un mode de vie de plus en plus recherché qui lie le minimalisme à un certain désir de redevenir nomade.

La maison autonome : sauver l’environnement

Ce type de maison existe déjà depuis plusieurs années. Toutefois, la crise de l’énergie qui a frappé l’Europe, suite au lancement de l’attaque de la Russie sur l’Ukraine, a augmenté l’intérêt de nombreuses personnes d’acquérir une telle propriété. Après tout, s’il est possible de se priver d’acheter du gaz et d’électricité en les produisant par soi-même, on pourra économiser de jolies sommes d’argent tous les mois. Car c’est là le but de la maison autonome : de s’autosuffire en énergie. Pour y arriver, elle utilise des panneaux solaires ou encore des éoliennes. Les matériaux utilisés lors de la construction de l’habitat sont très importants. Il faut s’assurer qu’aucune déperdition d’énergie n’ait lieu. Le bois est souvent utilisé pour ses capacités à isoler la maison. Malgré l’avantage économique qu’offre ce type de logement, ce qui attire principalement les individus vers elles est le fait qu’elle permet d’aider l’environnement à survivre, en utilisant moins de ressources.

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L’habitat participatif : retour à la communauté

L’habitat participatif est peut-être la solution idéale pour le monde de demain. Alors qu’il est de plus en plus difficile de s’identifier à la nation, à un moment de l’histoire où les peuples sont très divisés sur les questions politiques, économiques et sociologiques du moment, il est possible que la voie à choisir soit de se rassembler en petites communautés de personnes qui pensent de manière similaire et qui ont envie de partager leur vie entre eux. Ces individus mettent leurs ressources en commun afin d’acquérir un terrain sur lequel ils bâtiront des logements comme bon leur semble, et d’y vivre en autogestion. Celui-ci possédera des espaces privés, ainsi que des espaces communs. On peut prévoir un accroissement de l’habitat participatif dans les années qui viennent.

L’éco-village : retour à la nature

Ceux qui se sentent déconnectés depuis la crise du coronavirus trouveront peut-être une solution qui leur permettra de réintégrer le monde et de retrouver leur bien-être. En effet, un des grands problèmes qu’a mis à jour la pandémie est notre séparation de la nature. C’est lorsque nous n’avions plus accès à elle, durant les confinements, que nous avons compris à quel point elle nous manquait. Né en 1992 au Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro au Brésil, le concept de l’éco-village exprime le besoin de replacer l’être humain au centre de la nature. Tout cela, bien sûr, sous l’égide d’un monde plus conscient de l’importance de protéger l’environnement dans lequel nous vivons.

La cittaslow : pour ralentir notre rythme de vie

Qui de mieux pour nous réapprendre à vivre que les Italiens ? Après tout, ce sont eux qui ont inventé le concept de la Dolce Vita. La Cittaslow est un réseau qui décerne un label aux communes de moins de 50 000 personnes qui parviennent à réduire la pollution sonore, développent des pistes cyclables et terrains de jeux et mettent en valeur leur patrimoine et artisanat. Quelle tentation, n’est-ce pas ?